Deux hauts responsables du Service de sécurité présidentielle sud-coréen (PSS) ont refusé d'être interrogés par la police le 4 janvier, juste un jour après que l'agence nationale de lutte contre la corruption a annulé ses efforts pour arrêter le président Yoon Suk-yeol.
Selon le Korea Times citant une déclaration envoyée aux médias, le PSS a déclaré que son chef et son chef adjoint, Park Chong-jun et Kim Seong-hoon, ne peuvent pas quitter leurs postes « même pour une courte période », invoquant la grave situation sécuritaire du président Yoon.
Le PSS a déclaré qu'il travaillait avec la police pour reprogrammer l'interrogatoire.
Incapables de déjouer l'équipe de sécurité présidentielle sud-coréenne, les enquêteurs arrêtent le mandat d'arrêt
Le 3 janvier, le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) avait cherché à exécuter un mandat d'arrêt contre le président Yoon Suk Yeol en lien avec l'imposition de la loi martiale en décembre 2024. Cependant, le CIO a annulé l'opération après un affrontement tendu avec les responsables et les soldats du PSS qui a duré environ six heures.
Des manifestants affrontent la police à Séoul, en Corée du Sud, le 3 janvier 2025.
Selon Yonhap, environ 200 agents de sécurité ont formé un « mur humain » bloquant l'entrée de la résidence présidentielle et forcé les enquêteurs à partir sans pouvoir exécuter le mandat d'arrêt. Le PSS a ensuite protesté, promettant d'engager des poursuites judiciaires contre ce qu'il a qualifié d'« intrusion illégale » de la force d'enquête.
Le CIO devrait tenter à nouveau d'arrêter le président Yoon dès le 5 janvier, l'accusant de rébellion et d'abus de pouvoir. La date limite pour arrêter M. Yoon est le 6 janvier. Le CIO a également appelé une fois de plus le président par intérim Choi Sang-mok à ordonner à l'équipe de sécurité du président de coopérer à l'exécution du mandat d'arrêt.
La crise politique en Corée du Sud continue de s'intensifier après la destitution du président Yoon Suk Yeol par l'Assemblée nationale fin 2024. Les derniers développements reflètent la confrontation tendue entre les forces de l'ordre et les forces de sécurité présidentielles, soulevant de nombreuses controverses sur l'état de droit ainsi que des répercussions de grande envergure sur la situation politique de la Corée du Sud pendant cette période turbulente.
Source: https://thanhnien.vn/chi-huy-canh-ve-tong-thong-han-quoc-tu-choi-trinh-dien-cua-canh-sat-185250104165700316.htm
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