Le téléphone a été emporté par les enquêteurs au complexe du bureau présidentiel et est considéré comme une preuve liée à la brève déclaration de loi martiale du président Yoon Suk-yeol la semaine dernière.
La police a déclaré que le raid visait le siège du Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS), situé à côté du complexe présidentiel, et que le bureau présidentiel n'était pas inclus dans la perquisition.
La police sud-coréenne enquête sur les responsables impliqués dans la déclaration de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol le 3 décembre. (Photo : Yonhap)
Selon les enquêteurs, le président Yoon et le ministre Kim auraient utilisé ce téléphone pour transmettre des ordres aux commandants sur le front pendant six heures, lorsque la loi martiale était en vigueur, du soir du 3 décembre au petit matin du 4 décembre.
Dans le cadre de l'enquête relative à cet incident, la police a également effectué une descente au siège du commandement de la défense de la capitale et saisi des documents sur les serveurs connectés au téléphone.
Les chefs d'état-major interarmées (JCS) ont volontairement remis des documents, notamment des images de caméra de surveillance du centre de commandement et de contrôle au sous-sol du bâtiment, qui a été utilisé comme salle de situation du quartier général de la loi martiale avant et après l'annonce du décret par Yoon.
Le président Yoon aurait rencontré des responsables militaires au centre de commandement et de contrôle, peu de temps après que l'Assemblée nationale a voté l'abrogation de son décret vers 1 heure du matin le 4 décembre.
Le bureau présidentiel n'était pas la cible du raid du 12 décembre.
La police avait auparavant cherché à perquisitionner des bureaux clés, notamment la salle de réunion du cabinet, le service de sécurité présidentielle et un sous-sol à l'intérieur du siège du JCS. Le raid s'est terminé par la remise à la police de certains documents confidentiels de l'agence de sécurité présidentielle.
Source : https://vtcnews.vn/canh-sat-han-quoc-thu-giu-dien-thoai-cua-cuu-bo-truong-quoc-phong-ar913321.html
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