La course au poste de secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) reste un mystère car aucun candidat potentiel n'a une avance claire.
Le processus de décision de l’OTAN concernant la personne qui dirigera l’organisation est basé sur le consensus. (Source : Reuters) |
Le 20 juin, interrogé sur le rôle du secrétaire général de l’OTAN, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que Washington n’avait nommé aucun candidat spécifique pour ce poste.
« Nous ne promouvons ni ne favorisons aucun candidat en particulier. Nous consultons très étroitement nos alliés et partenaires afin de déterminer la direction que nous souhaitons prendre avec l'OTAN et ses dirigeants », a déclaré Blinken lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, à Londres.
L’Europe et l’OTAN sont toujours en compétition interne pour trouver un successeur à l’actuel secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Après avoir terminé son mandat de neuf ans, M. Stoltenberg quittera ses fonctions en septembre, laissant un vide de pouvoir qui a alimenté les spéculations sur son futur successeur.
La course pour devenir le prochain dirigeant de l’OTAN est féroce. Cependant, le déroulement de la course reste un mystère car aucun candidat potentiel n'a pris une large avance. De nombreux membres de l’Alliance espèrent résoudre la question de la succession lors du prochain sommet de l’OTAN en Lituanie en juillet.
Le processus de décision de l’OTAN concernant la personne qui dirigera l’organisation est basé sur le consensus. Le principe n’inclut pas d’organisation de vote, mais les membres participeront aux discussions et aux consultations jusqu’à ce qu’un consensus soit atteint par tous les membres.
Toutefois, la dynamique de pouvoir entre les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne semble toujours jouer un rôle décisif dans l’identité du futur dirigeant de l’OTAN.
Le nouveau secrétaire général de l’OTAN devra faire face à une série de défis, notamment renforcer le soutien à l’Ukraine tout en prévenant les incidents qui pourraient dégénérer en conflit direct avec la Russie.
Parmi les quelques noms importants parmi les candidats récents au poste de secrétaire général de l’OTAN figurent la vice- première ministre et ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, la première ministre danoise Mette Frederiksen, le secrétaire britannique à la Défense, Ben Wallace, et la présidente de la Commission européenne (CE), Ursula von der Leyen.
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