Le Canada en « conflit » avec M. Trump

Báo Thanh niênBáo Thanh niên11/01/2025


Récemment, le président élu des États-Unis, Donald Trump, a choqué le monde lorsqu’il a proposé que le Canada devienne le 51e État des États-Unis.

Proposition choquante

Concrètement, lors d'une conférence de presse à Mar-a-Lago (Floride), le nouveau président a exprimé son désir d'acheter le Groenland, de récupérer le canal de Panama par la force si nécessaire, et s'est dit prêt à utiliser la « puissance économique » pour annexer le Canada.

Trump n'exclut pas de recourir à la force pour contrôler le canal de Panama et le Groenland

Dans ce message, M. Trump a taquiné le Premier ministre canadien Justin Trudeau en le qualifiant de « gouverneur ». Ensuite, concernant cette question, M. Trump a sérieusement mentionné que la frontière entre les deux pays « est artificielle » et que les États-Unis ont dépensé beaucoup d’argent dans leurs relations avec le Canada. Le président élu Trump a souligné : « Nous n'avons pas besoin de voitures canadiennes. Elles fabriquent 20 % des voitures fournies au marché américain. Nous n'en avons pas besoin ! Je préfèrerais fabriquer des voitures à Detroit (Michigan, États-Unis). Nous n'avons pas besoin de leur bois. Nous avons de vastes champs de bois. Nous n'avons pas besoin de bois canadien. Nous n'avons pas besoin de produits laitiers canadiens. Nous en avons plus que le Canada. »

Canada trong cuộc 'xung đột' với ông Trump- Ảnh 1.

Donald Trump et le Premier ministre Justin Trudeau lors d'une rencontre en 2019

Les dirigeants politiques canadiens ont réagi avec vigueur. Même le député Jagmeet Singh, chef du Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD), a écrit sur le réseau social X : « Ne dites pas de bêtises, Donald ! Aucun Canadien ne veut immigrer aux États-Unis. »

Des temps difficiles pour le Canada

En novembre dernier, quelques semaines seulement après son élection, M. Trump a menacé d’imposer des tarifs douaniers au Canada et au Mexique, invoquant leur incapacité à empêcher efficacement l’immigration illégale et le trafic de drogue aux États-Unis. Cela inquiète le Canada. Le Premier ministre Trudeau s'est rendu à Mar-a-Lago pour entamer des discussions avec M. Trump, tandis que le Canada a présenté ses plans pour renforcer les contrôles aux frontières. Ces efforts ne semblent toutefois pas suffisants pour apaiser M. Trump, comme en témoigne sa rhétorique accrue à l’égard de ses voisins.

Dans le même temps, selon une analyse d'Eurasia Group (USA), le premier cabinet mondial de recherche et de conseil en matière de risques politiques, les politiciens républicains ne soutiennent pas cette idée. De même, le mouvement MAGA, tout en soutenant avec enthousiasme M. Trump, aurait du mal à accepter l’annexion du Canada. La raison est que les électeurs canadiens ont tendance à pencher fortement à gauche et, compte tenu de la population et du statut économique du pays, s'il devenait un État américain, il est peu probable qu'un candidat républicain soit en mesure de remporter les futures élections à la Maison Blanche.

De plus, les accusations de M. Trump contre le Canada sont considérées comme manquant d’objectivité. Les experts d'Eurasia Group soulignent que le déficit commercial de 100 milliards de dollars des États-Unis avec le Canada provient principalement des exportations canadiennes de pétrole et de gaz vers les États-Unis, aidant le pays à stabiliser les prix du carburant. L’imposition de tarifs douaniers sur les produits canadiens nuit également aux intérêts américains.

Cependant, même si l'annexion du Canada aux États-Unis n'est pas envisageable, les analystes se demandent si M. Trump ne « complote » pas pour accroître la pression afin de négocier avec son voisin du nord sur les questions économiques. Alors que M. Trudeau est sur le point de quitter son poste de Premier ministre du Canada, il faudra beaucoup de temps au pays pour stabiliser le nouveau gouvernement. Dans un tel contexte, la pression des États-Unis pourrait rendre les négociations économiques plus difficiles pour le Canada.

M. Trump a été condamné

Le juge Juan Merchan a ouvert le 10 janvier à New York (États-Unis) un procès pour condamner le président élu Donald Trump pour avoir versé de l'argent à une actrice de films pour adultes en 2016 et falsifié des documents commerciaux pour dissimuler l'affaire. M. Trump a été reconnu coupable par un jury en mai 2024, et le juge a reporté la condamnation à plusieurs reprises à la demande de M. Trump. Le crime de M. Trump aurait pu entraîner une peine de prison, mais avec son élection à la présidence, le juge a statué en faveur d'une « libération inconditionnelle », selon CNN.

Même s'il ne risque aucune sanction, les accusations resteront dans le casier judiciaire de M. Trump. Le dirigeant avait auparavant demandé que la date du prononcé de la sentence soit reportée après le jour de son investiture (le 20 janvier), mais la Cour suprême des États-Unis a rejeté cette demande le 9 janvier. M. Trump a également cherché à faire rejeter l'affaire, mais le juge Merchan a déclaré que la condamnation doit avoir lieu pour satisfaire l'attente du public selon laquelle personne n'est au-dessus de la loi.

Bao Vinh



Source : https://thanhnien.vn/canada-trong-cuoc-xung-dot-voi-ong-trump-185250110233325566.htm

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