(CLO) La 16e Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique (COP16) en Colombie a réuni près de 200 pays, avec pour objectif principal de trouver des solutions urgentes pour protéger l'environnement naturel.
Les dirigeants ont souligné la nécessité de mobiliser des milliards de dollars pour stopper la destruction rapide de la nature. Les négociations formelles ont débuté lundi dernier.
La présidente de la COP16, Susana Muhamad, a averti : « Notre planète est à court de temps. » Elle a également souligné que le manque de ressources financières constitue un obstacle majeur dans la lutte pour la protection de l’environnement.
Les délégués assistent à la séance d'ouverture de la 16e Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique (COP16), à Yumbo, en Colombie, le 21 octobre 2024. Photo : Reuters
Il y a deux ans, les pays ont adopté le Cadre Kunming-Montréal pour la biodiversité, qui fixe 23 objectifs d’ici 2030. Lors de la COP16, la tâche consiste à trouver des moyens de mettre en œuvre l’accord, notamment en mobilisant 200 milliards de dollars par an pour la conservation.
Mais lors de la cérémonie d’ouverture de la COP16, de nombreux intervenants ont exprimé leur inquiétude quant au fait que le fonds n’avait levé que des millions de dollars, au lieu des milliards escomptés.
Dans un message vidéo diffusé dimanche soir, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a critiqué les délégués, soulignant que le monde n'était pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de 2030. Il a appelé à de nouveaux investissements importants dans le fonds-cadre.
Le négociateur en chef du Brésil, André Correa do Lago, a exprimé sa profonde inquiétude quant au manque de financement du fonds. Il estime que cela pourrait entraver la réalisation des objectifs fixés dans le cadre.
La perte de biodiversité est un problème urgent à l’échelle mondiale. Photo : Reuters
Selon les dernières données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les pays développés se sont engagés à augmenter considérablement le financement des pays en développement dans le cadre de la protection de la biodiversité, de 15,4 milliards USD en 2022 à 20 milliards USD par an à partir de 2025.
Correa do Lago a souligné que le déficit de financement doit être comblé sans augmenter le fardeau de la dette des pays en développement.
Muhamad a clairement indiqué que pour que la COP16 soit considérée comme un succès, une série d’objectifs à l’ordre du jour devaient être atteints. Ces objectifs incluent l’évaluation des engagements des pays en matière de biodiversité, l’augmentation de la participation des peuples autochtones aux décisions de conservation… et surtout la question de la mobilisation financière.
Ha Trang (selon Reuters)
Source : https://www.congluan.vn/hoi-nghi-da-dang-sinh-hoc-cop16-keu-goi-dong-gop-tai-chinh-de-bao-ve-thien-nhien-post318027.html
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