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Ministère de la Santé : Le Vietnam n'a enregistré aucun cas d'excès d'iode.

Tạp chí Doanh NghiệpTạp chí Doanh Nghiệp07/11/2024


DNVN - Le ministère de la Santé a confirmé qu'il n'y a aucune inquiétude liée à l'utilisation de sel iodé par le public et que le Vietnam n'a enregistré aucun cas d'excès d'iode.

Selon le ministère de la Santé, le Vietnam est actuellement confronté à une grave carence en iode à l'échelle nationale, en particulier dans six régions écologiques, dont les provinces côtières de la côte centrale. La carence en iode entraîne de nombreuses conséquences sur la santé publique, notamment des goitres et des problèmes de thyroïde.

En 1994, les résultats d'une enquête ont montré que 94 % de la population vietnamienne vivait dans des zones carencées en iode, le taux de goitre chez les enfants âgés de 8 à 12 ans atteignant 22,4 % (alors que la recommandation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est inférieure à 5 %). Face à cette situation, le Gouvernement a émis la Décision n° 481/TTg en 1994, exigeant que toute la population utilise du sel iodé, suivie du Décret n° 19/1999/ND-CP en 1999, exigeant que le sel utilisé dans les aliments soit du sel iodé.

Grâce à cette politique, le Vietnam a réussi en 2005 à éliminer la carence en iode, avec une couverture en sel iodé atteignant plus de 90 % et un taux de goitre chez les enfants tombant en dessous de 5 %. Cependant, en 2005, le gouvernement a publié le décret n° 163/2005/ND-CP remplaçant le décret 19, modifiant l’utilisation du sel iodé d’obligatoire à volontaire. Cela a conduit à une réduction de l’utilisation du sel iodé, provoquant le retour et la propagation de la carence en iode.

Selon le ministère de la Santé, le Vietnam est actuellement confronté à une grave carence en iode à l’échelle nationale.

Des réglementations laxistes ont entraîné une diminution du taux médian d’iode urinaire dans la communauté à 84 mcg/l en 2014, en dessous du niveau recommandé par l’OMS (100-199 mcg/l). Le taux d’enfants atteints de goitre a augmenté à 8,3 % en 2014, soit deux fois plus que les recommandations de l’OMS. Les zones présentant une grave carence en iode comprennent les zones montagneuses, les plaines et surtout les zones côtières de la côte centrale.

Face à cette situation, le Gouvernement a émis le décret n° 09/2016/ND-CP, exigeant que le sel utilisé pour la consommation directe et la transformation des aliments soit enrichi en iode. Grâce à cette politique, en 2018, le niveau médian national d’iode urinaire est passé à 97 mcg/l, mais n’a toujours pas atteint le niveau de sécurité recommandé par l’OMS.

Selon les rapports de l'hôpital central d'endocrinologie et de l'Institut de nutrition, le Vietnam n'a pas encore enregistré de cas de patients présentant un excès d'iode. À ce jour, il n’existe aucune littérature médicale mentionnant le programme d’utilisation du sel iodé pour l’ensemble de la population (de 1994 à aujourd’hui) entraînant des conséquences sur les maladies thyroïdiennes.

Conformément à la loi sur la sécurité alimentaire, les organisations et les particuliers producteurs d’aliments sont tenus de se conformer aux réglementations gouvernementales sur l’enrichissement des aliments en micronutriments afin de protéger la santé publique. Le décret n° 09/2016/ND-CP a réaffirmé la nécessité d’enrichir le sel de table et le sel utilisé dans la transformation des aliments en iode.

Des experts de l’OMS et du Réseau mondial pour la prévention des troubles dus à une carence en iode ont souligné que l’enrichissement des aliments en iode est une mesure de santé publique efficace qui non seulement aide à prévenir la carence en iode mais ne présente pas non plus de risques de toxicité ou de sur-supplémentation. Dans l’ASEAN, la plupart des pays ont adopté des politiques obligatoires d’enrichissement en iode du sel de table, avec des résultats significatifs.

Le ministère de la Santé affirme qu'il n'existe aucune preuve scientifique démontrant que l'utilisation de sel iodé provoque des effets négatifs sur la santé des consommateurs. Le ministère de la Santé a reçu des inquiétudes de la part des entreprises concernant la couleur et le goût du sel iodé. Cependant, il n'existe aucune preuve solide de la part des entreprises pour prouver l'impact négatif du sel iodé sur la santé des utilisateurs.

Lors de la réunion avec les entreprises le 30 octobre, les dirigeants du ministère de la Santé ont exprimé leur volonté de se coordonner avec les entreprises pour mener des recherches sur le terrain dans les installations de production qui utilisent du sel iodé dans la transformation des aliments afin de clarifier l'impact du sel iodé sur les produits des entreprises. Dans le cas où des preuves scientifiques démontrent que l'utilisation de sel iodé dans les aliments modifie la couleur, le goût ou a des effets négatifs sur la santé des consommateurs, le Gouvernement sera invité à exclure ces produits dans le Décret 09.

Pour améliorer la carence en iode, le ministère de la Santé a proposé une réglementation obligatoire sur l’utilisation du sel iodé dans la transformation des aliments, tout en renforçant la communication sur l’importance de l’iode pour la santé. Les autorités doivent surveiller de près le respect des réglementations sur la supplémentation en iode et encourager les gens à utiliser du sel iodé dans leurs repas quotidiens.

Minh Thu



Source : https://doanhnghiepvn.vn/tin-tuc/y-te/bo-y-te-viet-nam-chua-ghi-nhan-truong-hop-nao-thua-i-ot/20241107035523585

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