Selon le PNUD, il est nécessaire de réduire les inégalités entre les sexes grâce à l’éducation. (Photo: QT) |
Selon Kanni Wignaraja, directrice régionale du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la lutte contre les inégalités entre les sexes en Asie-Pacifique commence par la correction des réglementations injustes et l’amélioration de l’éducation.
Dans certains pays, les femmes n’ont pas de compte bancaire et ne peuvent pas posséder de terres, a déclaré la directrice régionale du PNUD. C’est une réalité à laquelle il faut réfléchir et il faut modifier ces règlements. En matière d’éducation, elle estime qu’il est nécessaire de changer la façon de penser et d’agir.
Selon le Rapport sur le développement humain de la région Asie-Pacifique 2024, publié par Wignaraja à Tokyo, le Japon a défini la semaine dernière trois priorités en matière de développement : placer les personnes au centre, ajuster les stratégies de croissance pour créer davantage d’emplois tout en protégeant l’environnement, et se concentrer sur la réforme politique et le développement scientifique pour transformer les idées en réalité.
Dans la situation actuelle, Mme Wignaraja a souligné que créer un espace pour les femmes est un enjeu majeur.
Selon le rapport, environ 800 millions de femmes en Asie-Pacifique ne participent pas au marché du travail mais recherchent un emploi. Le PNUD estime que si ces femmes étaient employées, elles contribueraient à hauteur d’environ 4,5 billions de dollars au PIB total de la région d’ici 2025.
Toutefois, Mme Wignaraja a déclaré que la réalisation des objectifs de développement était également compliquée par le lourd fardeau de la dette auquel étaient confrontés de nombreux pays. Elle a souligné que de nombreux pays doivent payer plus d’intérêts sur les prêts qu’ils n’en dépensent pour la santé, l’éducation et la protection sociale. Cela entrave également les efforts visant à construire des économies plus vertes.
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